Pax ● spin the fuckin' bottle

Race magique : Paxton est un hybride, Sorcier par sa mère et Cupidon par son père. Comme tous les sorciers, Paxton peut réciter des formules et fabriquer des potions. Il peut communiquer avec les esprits et utiliser un pendule magique. En tant qu’héritier du Pouvoir des Trois, il est capable de lier sa magie à celle de sa famille pour jeter des sorts particulièrement puissants. Étant le fils d’un cupidon, il est naturellement sensible à ce que ressentent les autres.

Extralucide. (niveau 1)
Niv 1 : Perceptions psychiques. Tout comme sa mère, les pouvoirs sorciers de Paxton naissent de son esprit. Sensible aux énergies invisibles du temps et du destin, il lui arrive d’être soudain assailli d’un flot d’information confus. Ce sixième sens le prévient notamment d’un danger imminent et l’aide à gagner quelques secondes sur ceux qui souhaiteraient lui faire du tort.

As de cœur. (niveau 2)
Niv 1 : Aura enjôleuse. A l’intersection parfaite du pouvoir de sa mère de manipuler les émotions d’autrui et du pouvoir de son père d’influer sur les sentiments, Paxton possède une aura naturelle qui le rend particulièrement attractif et digne de confiance aux yeux d’autrui, ce dont il abuse en permanence pour parvenir à ses fins.
Niv 2 : Empathie. Longtemps incapable de faire le tri entre ses propres émotions et celles des personnes qui l’entouraient, Paxton a aujourd’hui dressé de solides barrières mentales qui l’empêchent de ressentir les sentiments d’autrui à moins qu’il ne le décide de lui-même.

Anneau du Cupidon. (niveau 1)
Niv 1 : Rayonnement. Paxton a hérité de l’anneau de son père. Pour l’heure incapable d’en débloquer ses capacités sur le temps et les relations amoureuses d’autrui, il use simplement de la chevalière pour énergiser son pouvoir de Rayonnement, qui lui permet de se téléporter dans un halo de lumière rosâtre.

Paxton est né de l’union entre sa mère Phoebe Halliwell, l’une des célèbres Charmed Ones, et son père Coop, un Cupidon dévoué. Dernier né de la fratrie, il a souvent eu l’impression d’être en décalage par rapport à ses frères et sœurs ou ses cousins partiellement angéliques. Lui ne possédait pas le même altruisme caractéristique des Halliwell, la même volonté profondément ancrée en lui d’aider son prochain…

Et pourtant, la vie semblait sourire à Paxton. Dès son jeune plus jeune âge, l’enfant est adoré de tout son entourage, chouchouté par ses parents, ses oncles et tantes, et même de parfaits inconnus. Paxton bénéficie d’un trop-plein d’attention constant qui met la puce à l’oreille de sa mère : un sortilège leur confirme alors qu’il s’agit en fait d’un pouvoir naturel de Paxton, capable de charmer son environnement par sa simple présence. Avec l’aide de Piper, Phoebe finit par concocter une potion visant à réduire au silence son aura surnaturelle, à ingérer au petit-déjeuner chaque matin. Paxton passera alors le plus clair de son enfance à essayer d’éviter la potion, avec plus ou moins de succès.

Le garçon a douze ans lorsqu’il intègre pour la première fois l’école de magie, et le nom Halliwell ne lui a alors jamais paru aussi difficile à porter. Petit dernier de la famille, passer après ses cousins et le reste de sa fratrie s’avère une source incroyable de pression, d’autant qu’il est loin d’exceller comme eux dans l’art de la magie. On ne peut pas dire non plus qu’il s’investisse particulièrement dans son éducation : son travail est à peine passable et il préfère bien souvent trainer avec ses amis que réviser. Qu’importe ; sensibles à son charme inné, ses professeurs finissent par lui mettre des notes tout juste suffisantes à lui faire atteindre la moyenne.

Un jour, il se trouve en cours de potion quand le directeur de l’établissement vient le chercher. Et, d’un regard, Paxton comprend immédiatement. Une vague de terreur le submerge, confuse et dévastatrice alors que le directeur lui annonce que ses parents ne sont plus de ce monde, qu’une attaque démoniaque a signé leur perte. Paxton l’entend à peine, sa psyché assaillie par ces sentiments terrifiants qui grondent en lui. Avec le recul, le jeune homme se dit aujourd’hui que c’était sûrement le meilleur moment pour lui de manifester son pouvoir d’empathie pour la première fois : d’une certaine manière, cette terreur qui n’était pas la sienne l’a sauvée de son propre désespoir, relégué au second plan.

Paxton quitte l’école le soir même pour se rendre auprès du reste de sa famille. Les funérailles manquent de le tuer quand le poids du deuil de toutes les personnes présentes lui assène soudain l’esprit. Mais l’adolescent est plus coriace qu’il ne le laisse paraitre, et avec l’aide de se famille, il se relève. Et il se bat. Car alors même que l’enterrement se termine, une faction démoniaque passe à l’attaque. Un événement symptomatique de ce qui attend la nouvelle génération des Halliwell au cours des mois suivants : des attaques incessantes et un harcèlement démoniaque constant.

Sans la protection des trois sœurs, la communauté magique de San Francisco connait des heures bien sombres. C’est une épreuve du feu pour la nouvelle génération de Halliwell qui doit peu à peu regagner le terrain perdu ; et en tant qu’héritier du Pouvoir des Trois, il s’agit là aussi du destin de Paxton. Loin de posséder les pouvoirs impressionnants et destructeurs de ses cousins, l’adolescent s’attèle à les assister du mieux possible mais se résigne une fois l’ordre rétabli dans le monde magique : le combat contre les démons, ce ne sera jamais vraiment son truc.

Paxton a à peine 18 ans quand la vie reprend un équilibre relativement normal et le jeune homme se sent plus perdu que jamais. Poussé par l’ainé de sa fratrie, il décide de faire des études en marketing dans lesquelles il ne se reconnait pas : pourquoi diable devrait-il développer des argumentaires de vente alors qu’il lui suffit d’un sourire pour que n’importe qui lui achète quoi que ce soit ? C’est sans conviction qu’il obtient son diplôme en charmant l’examinatrice, un diplôme dont il ne fera finalement jamais usage. A la place, Paxton se lance dans des petits boulots ésotériques, sans grand rapport les uns avec les autres au-delà de l’usage de ses pouvoirs, au grand dam des Fondateurs qui ne cessent de le rappeler à l’ordre. Une fois la nuit tombée, Paxton fait la fête à outrance. Comme pour oublier le trépas de ses parents partis trop tôt ; pour oublier sa famille dans laquelle il ne se sent pas à sa place ; pour oublier que sa vie n’a ni sens ni direction.