the great divide

the great divide.

feat @Kelyan Wyatt, @Lucas Mitchell, @Victoria Wyatt, @Perceval Halliwell & @Prudence Halliwell.

Alors qu’il se tournait et retournait au fond de son lit depuis des heures sans trouver le sommeil, un débat faisait rage dans l’esprit de Paxton. Devait-il parler à ses sœurs de sa rencontre avec Colby, quelques jours plus tôt ? Et à ses cousins ? S’il doutait que Colby s’en prendrait à Prudence, que se passerait-il s’il décidait d’attaquer Victoria ou Lucas ? Mais leur révéler son existence, c’était aussi mettre Colby à risque. Il n’osait imaginer ce que Kelyan pourrait lui faire s’ils en venaient aux mains – ou plutôt, connaissant leur famille, à se battre à grands coups d’explosions magiques. Qu’ils le veuillent ou non, ils étaient tous du même sang, et rien n’était jamais simple chez les Halliwell. Ils ne pouvaient pas choisir d’éliminer l’un des leurs aussi facilement.

Malgré tout… Sa famille avait le droit de savoir. Pax n’avait pas les épaules pour porter ce secret tout seul. A quatre heures du matin, il finit par dégainer son téléphone et envoyer un sms dans le groupe whatsapp familial. Faut qu’on parle. Rendez-vous au Manoir demain matin. Il n’ignorait pas que les membres de sa famille avaient un travail et des responsabilités qui les empêchaient de tout lâcher à la dernière minute. Avec un peu de chance, personne ne viendrait, et il n’aurait pas à chambouler leur vision de la lignée Halliwell. Cette pensée réconfortante l’aida à trouver le sommeil.

Quelques heures plus tard, les yeux encore rougis par le manque de sommeil, il se gara en bas des marches qui le guidèrent vers le perron du manoir qui appartenait à sa famille depuis des générations. Il n’avait jamais habité ici mais il y était comme chez lui : la maison faisait partie intégrante de son héritage magique, et ses habitants avaient l’habitude des allers et venues des autres membres de leur lignée venus consulter le grimoire qui trônait dans le grenier. Paxton avait préparé son plan sous la douche : si sa mère avait merdé à ce point, c’était à elle qu’il appartenait d’annoncer la nouvelle. Paxton refusait de jouer le rôle de l’oiseau de mauvais augure, surtout auprès de ses sœurs.

La porte du Manoir n’était pas verrouillée, lui confirmant qu’il n’était pas seul dans l’édifice. Il préféra ne pas s’attarder en bas et traversa le foyer sans vraiment prêter attention à qui avait répondu présent à son invitation nocturne. « Salut, j’ai besoin d’un truc au grenier… » qu’il marmonna à personne en particulier en se lançant dans les escaliers, montant les marches quatre à quatre jusqu’à se trouver dans le grenier. Paxton y lâcha un long soupir et s’approcha du Livre des Ombres, mâchoire contractée par l’anxiété. Ses doigts tournèrent les pages jusqu’à ce qu’il trouve la formule pour invoquer un esprit. Ce serait la première fois qu’il parlerait à sa mère depuis qu’elle était décédée et il n’était pas sûr d’y parvenir. Peut-être qu’avec sa famille à côté de lui… Il entendait déjà leurs pas dans les escaliers alors qu’il commença à placer des bougies blanches dans un cercle au centre de la pièce.

Sortir du fond de ton lit n'est pas chose facile. Tu y es bien, au chaud et même si la maison est chauffée, il y fait toujours moins bon que sous la couette. Dans peu de temps, Paxton va débarquer. C'est une évidence. Il a envoyé un message dans la nuit pour qu'une réunion soit organisée dans la matinée. Ça doit être grave. Forcément ça l'est. A-t-il des problèmes ? Un démon un peu trop puissant collé aux basques ? Ou des choses à dire ? Qu'est-ce qui ne peut pas attendre ? À peine la notification s'est faite retentir que tu avais ouvert les yeux. Les sens aux aguets, le sommeil léger. Tu ne sais pas si tu dois mettre ça sur tes nuits de gardes, le fait que des êtres maléfiques peuvent profiter que tu dormes pour tenter de te tuer, ou tout simplement, tes insomnies. Pourtant, tu dormais. Tu crois même te souvenir que tu rêvais. Pour une fois ! Demain matin, qu'est-ce que ça veut dire ? Pas d'horaire précis de fixer. En fait, il peut débarquer n'importe quand et toi, tu ne seras pas prête. Ton estomac te fait entendre son état de famine et c'est en râlant que tu te lèves. On ne peut donc pas profiter d'une bonne grasse mat dans cette baraque ? Tu te traînes avec difficulté pour te préparer. Le réveil est dur. Plutôt envie de retourner t'échouer dans ton lit et laisser le reste de la famille gérer le nouveau problème qui va vous tomber dessus. Forcément. À tous les coups ou presque, c'est ça qui vous arrive. Tu comprends que certains aient voulu prendre des distances. Pas facile de vivre une vie "normale" quand la magie fait son quotidien. Toi-même, tu essayes, mais hélas, pas toujours avec succès. Si seulement tout était plus simple.

Tu n'as même plus le temps d'aller courir. Ça te ferait du bien. Ça te détendrait. Tu n'aimes pas casser ta discipline. Même si au fond, avouons-le, sans la demande de ton cousin, tu n'aurais pas non plus été motivée d'aller faire ton jogging. Il y a des jours comme ça. L'hiver est là et pas prêt de bouger. Pas de neige, mais juste le froid. T'observe le jardin depuis les fenêtres de la cuisine, tout en buvant un chocolat chaud, surveillant d'un œil la crêpe que tu es en train de faire cuire. Un temps à rester à l'intérieur et à ne rien faire. Au moins, tu es habillée et prête à les accueillir. Tu te demandes comment vont-ils tous. Tu auras l'occasion de le savoir bien assez tôt. Ça manque de vie ici. Il est bien loin le temps où cette demeure fourmillait de vie. Peut-être qu'adopter un animal pourrait être bien ? Cette idée t'a effleuré à plusieurs reprises l'esprit. Cependant, à chaque fois tu l'as repoussé. Encore une vie sur laquelle veiller. Pas question d'angoisser une énième fois pour un être vivant. Tu ne veux pas que cette hypothétique bête finisse tragiquement sa vie car elle sera rentrée dans la tienne. Forcément, elle serait la cible de démons ! Si tu étais à leur place, c'est ce que tu ferais. Ou pas. On ne peut pas dire qu'en bas, ils soient tous des lumières. Certains sont plus ingénieux, mais la plupart ne sont pas futés.

Alors que la nostalgie t'a envahie, tu entends la voix de Paxton qui s'élève dans l'air. Ton attention se reporte sur lui. Tu déposes en vitesse ta tasse à présent vide dans l'évier, glisse la crêpe sur la large assiette, éteins le gaz et te précipite à sa suite. Ouh ! Ça sent la magie ça ! vu qu'il a parlé du grenier. T'espère que ça ne sera pas un truc trop gros. Du style qui prend plusieurs jours d'investigations et des tentatives pour réussir. S'il est question de vaincre une créature malfaisante, t'as envie que ce soit fini dans la matinée. Tu n'es pas dotée de la capacité de te téléporter, tu sais que c'est dans les possibilités d'évolution qui s'offrent à toi et tu souhaites un jour en avoir la possibilité. Ce qui fait que tu dois grimper à sa suite les escaliers. Ce qui te fait penser qu'il aurait pu utiliser son rayonnement, forme d'éclipse, pour arriver. Comme quoi, tu n'es pas la seule à aimer les autres moyens de locomotions. Même si pour toi, ça ne relève pas d'un choix. « Bonjour ! » t'as envie de rajouter quelque chose, relever sa précipitation et son manque d'attention envers toi, seule présente pour le moment. Juste pour le taquiner. Ça n'a pas grande importance et tu ne le prends pas mal. Tu n'es pas égocentrée, ça aide à ne pas s'en offusquer.

« Ouuuh ! De la magie ! » Comme quoi tu avais raison dans tes hypothèses. Tu t'appuies sur l'encadrement de la porte, un sourire en coin, observant ce qu'il est en train de faire. « On va invoquer qui ? On est dans la merde à quel point ? » enchaines-tu avec une certaine excitation dans la voix. Et pourtant, tu es loin d'être ravie. La curiosité a juste pointé le bout de son nez. Tu préférerais largement une autre raison qui vous amènerez à tous vous réunir, quelque chose de plus joyeux. Tu ne doutes pas un instant du motif de tout ça. « Ca va Paxt' ? » tu te soucies vraiment de l'état dans lequel est ton cousin, pour toi, ce n'est pas qu'une simple formule de politesse. Du bruit se fait entendre au rez-de-chaussée, tu te dis que ce sont les autres qui doivent être en train d'arriver. « On est en haut ! J'ai fait des crêpes si ça vous dit ! » lances-tu assez fort pour être entendue avant même que le demi-cupidon est pu te répondre. Peut-être que certains n'ont pas pris de petit-déjeuner, ou tout comme toi, sont guidés par la gourmandise. Tu te décolles de l'entrée de la pièce et t'avances, histoire de laisser la possibilité aux nouveaux arrivants d'entrer.

Plus ou moins réveillé depuis la notification du message de Paxton à l'encontre des Halliwell, Kelyan avait cogité une bonne partie de la nuit sur ce qui nécessitait à tout prix une réunion de famille. Les raisons pouvaient être diverses et variées mais dans tous les cas, c'était sûrement très important et urgent pour qu'il convoque tout le monde ainsi. Dormant par intermittence, une certaine anxiété le gagnant peu à peu, le blond avait galéré à finir sa nuit correctement et c'était clairement marqué sur son visage. Encore un peu éméché par les quelques shoot de tequila qu'il avait ingurgité à chaque réveil en guise de somnifère, de lourdes cernes sous les yeux, il ne prit même pas la peine de s'habiller correctement et se contenta de s'éclipser au manoir vêtu d'un simple pantalon de jogging gris, d'un débardeur noir et les cheveux en batailles. C'était avec sa famille qu'il avait rendez-vous après tout et vu l'heure qu'il était, ils ne lui en tiendraient sûrement pas rigueur. C'est qu'avant midi, l'être de lumière était incapable d'être utile à quoi que ce soit mais au moins, il avait pris la peine de mettre un pantalon. Il aurait tout aussi bien pu se ramener en sous-vêtements. Le jeune apparut directement dans la cuisine où il se servit un café avant de piquer une des crêpes à proximité sans même chercher à savoir qui était déjà présent dans la demeure familiale.

La voix de sa sœur résonna dans la bâtisse pour informer ses arrivants qu'ils se trouvaient dans le grenier et Kelyan attrapa une seconde crêpe après avoir dévoré la première en vitesse. Il n'était pas du genre à aimer manger le matin mais, qui pouvait résister à l'appel d'une bonne crêpe en guise de petit-déjeuner ? Surtout si cette dernière pouvait éponger un peu l'alcool présent en lui. Une seconde éclipse et il arriva dans le grenier face à Paxton et Victoria. « Saluuut ! » dit-il gaiement avec un large sourire à l'intention de sa sœur et de son cousin. « M'en veux pas Pax, mais t'as l'air d'une épave. Ca va ? » kelyan n'était pas bien mieux cela dit. Il prit une gorgée de son café qu'il posa ensuite sur la petite table basse à proximité du cercle de bougie que le brun installait. Il fronça les sourcils. « Qui est-ce, ou plutôt qu'est-ce qu'on chasse ? » Il partait du principe que cette réunion avait pour finalité de détruire un démon, c'était souvent le cas. Qu'est-ce qui pouvait nécessiter l'entièreté de la famille si ce n'est une puissante créature maléfique ? « Merci Vic' ! Très bonnes tes crêpes. » annonça-t-il en levant la nourriture dans sa direction avant de l'avaler. Il essuya ensuite ses doigts sur son débardeur et reporta son attention sur Paxton de qui il attendait des explications sur sa raison ici.

feat @Paxton Halliwell, @Lucas Mitchell, @Victoria Wyatt, @Perceval Halliwell & @Prudence Halliwell.

Je venais tout juste de rentrer d'une représentation. La soirée avait été intense et éprouvante et j'étais heureux de retrouver enfin mon lit et ma couette. Alors que je m'emmitouflais dedans, la lumière de mon téléphone s'allume me signifiant que j'ai un nouveau message. Je soupire, tends la main et attrape l'appareil puis le lis. C'est un message de Paxton qui nous demande de venir au Manoir demain matin, au ton qu'il emploi, je devine que c'est important... Que se passe-t-il encore? Un démon puissant venu des enfers pour nous détruire? Une potentiel fin du monde à déjouer? Une secte infernale à démanteler? L'un des membres de note famille transformer en wenigo, furie ou encore en gorgone? Tout était possible dans notre famille...

Ce fut donc d'un sommeil agité que je passais la nuit. Mon esprit ne me lâchant pas sur les potentielles raisons de ce message. Autant dire que lorsque mon réveil sonna, je n'étais pas des plus reposé et en forme. Je pris une bonne douche pour tenter de laver ma fatigue et m'habillais après après avoir terminé ma toilette. Puis je me mis en chemin vers la demeure familiale. Quand j'ouvris la porte, il n'y avait personne... Je fis quelques pas, est-ce que j'étais le premier debout et sur place? La voix de Victoria m'informa que non. Ils étaient au grenier.

Haut lieu du manoir, si ils étaient en haut ça ne pouvait pouvoir dire qu'une chose : urgence magique. Mais bonne nouvelle, Vic' avait précisé qu'elle avait fait des crêpes. Alors c'est avec hâte que j'arrivais dans le grenier. Effectivement il s'y trouvait Victoria mais aussi Paxton qui nous avait fait venir et Keylan encore en tenu... de repos. Je remarquais immédiatement les bougies blanches qu'installait Paxton en cercle. J'attrapais une crêpe de Victoria,

"Merci Vic"! Alors qu'est ce qui se passe? On invoque qui? Mamie Patty?"

Demandais-je de façon hasardeuse sans trop savoir à quoi m'attendre. Il n'était pas pour habitude d'invoquer les morts, une règles pour maintenir l'équilibre entre les mondes. Donc si Paxton s'apprêtait à faire ça, c'est que la situation était particulièrement sérieuse. Je mangeais ma délicieuse crêpe calmement en attendant d'en savoir plus. Inutile de presser ce pauvre Paxton qui avait effectivement l'air bien préoccupé comme le souligné Keylan.

Ignorer le message.

Il y a bien longtemps que Prudence avait passé sous silence le groupe what's app de sa famille. Elle voyait le nombre croissant de notifications augmenter sur la bulle de l'application, mais elle ne lisait pas les messages. Jamais. Mais elle savait pertinemment ce qu’elle y trouverait : sûrement quelques discussions basiques ou facilement oubliables, des banalités, et des urgences qu'elle préfère ignorer. Ne pas imaginer. Alors, quand elle voit la notification du message de Paxton, elle passe à autre chose. Elle se lève.
Et elle fait sa vie.
De son côté.

Ignorer le message.

Pourtant ça lui occupe l'esprit. Ça l’obnubile. Elle ne pense qu'à ça, Prudence, quand elle cuisine ses pancakes pour le petit-déjeuner.
Quand elle nourrit le chat errant par sa fenêtre.
Quand elle allume son ordinateur pour répondre à ses mails.
Quand elle enfile son long manteau beige.
Quand elle marche en direction de la station de métro la proche de son appartement.

Ignorer le message.
Ignorer le message.
Ignorer le message.

Stop.

Et elle lève les yeux vers le ciel.
Un soupir s’échappe.
Son inconscient la pousse à ouvrir son téléphone pour lire le message envoyé par son petit-frère. Un élan de faiblesse fraternel. Peut-être ? Le regard parcourt l’écran : Faut qu’on parle, rendez-vous au manoir demain matin. Le message avait été envoyé tôt dans la matinée ou très tard dans la soirée. Prudence connaissait suffisamment son frère pour comprendre qu’il y avait une urgence dissimulée derrière ces quelques mots. Mais elle sait aussi pertinemment qu’il y a une histoire de magie et de sorcellerie derrière et pourtant elle s’échappe du métro, envoie un sms à son bureau pour prévenir d’un possible retard et s’enfuit dans les rues étonnamment désertes d’un San Francisco froid et pluvieux.
Le vent souffle.
Les oiseaux s’agitent.
Prudence ne croit pas aux signes, mais il y a quelque chose d’étrange dans l’air. L’impression que l'air vient à manquer et d’étouffer.
Elle va suffoquer.

Le simple fait de poser sa main sur la poignée de la porte d’entrée du manoir lui donne d'étranges sensations. Des mauvaises vibrations. Quelques vertiges et un malaise général quand elle entre à l’intérieur. Il y a tellement d’ondes négatives, tellement de malheurs liés à cette bâtisse… Mais quelques bons souvenirs aussi même si, de son côté, elle n’en garde que très peu. Cela fait une éternité qu’elle n’est pas venue ici, Prudence, mais elle a toujours cette impression d’être une étrangère dans la maison de ses ancêtres. Elle n’ose plus bouger, examinant les lieux comme s’il s’agissait de sa première visite.

Une éternité.
Et pourtant rien n’a changé. Si ce n’est une odeur de crêpes fraîchement cuisinées qui embaument le manoir, un parfum réconfortant qui chasserait presque les mauvaises ondes.
Les meubles sont identiques, disposés de la même manière que lorsqu’elle était enfant et venait ici, passer ses journées avec sa mère.
D’un mouvement de tête elle chasse toute la nostalgie de son esprit.
Elle retire son sac avec son ordinateur pour le poser sur le canapé en bas des escaliers avant d’entendre des voix provenant de l’étage. Lucas ? Prudence croit vaguement la voix de son cousin. Prudemment, elle monte les escaliers, entendant de plus en plus distinctement les voix.

Rien au premier étage.
Ils sont au grenier.

Le cœur s’emballe.
Elle n’a aucune envie d’y mettre les pieds.
Et pourtant elle s’avance, le cœur battant et les mains tremblantes contre la rambarde.

« Salut. » Un mot à peine inaudible, elle passe la porte du grenier, un sourire à peine affiché. Les autres sont là : Lucas, Kelyan, Victoria et Paxton.
Son regard s’attarde sur son frère. Se fige quand elle comprend ce qu’il compte faire. Les sourcils se froncent. « Si c’est pour faire ça que tu nous as fait venir, je préfère repartir. » Elle secoue la tête. « Mais à quoi je m'attendais ? » Elle se murmure à elle-même, lassée de toutes ces histoires de magie.
Tout ce qu'elle veut Prudence, c'est vivre une vie normale.
Mais ce n'est pas sa destinée.

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