mockingbird

Race magique : Sang-mêlé. Sa nature de sorcière lui confère la particularité de pouvoir jeter des sorts, créer des potions, communiquer avec les esprits et de pouvoir utiliser un pendule de localisation. De par son père, Prudence également à demi-cupidon.

Cupidon (niveau 2)
Niveau 1 : Rayonnement
La capacité de se déplacer n'importe où dans le monde, instantanément. Le pouvoir basique d'un cupidon, le seule dont elle use plus fréquemment que les autres.
Niveau 2 : Empathie
Un pouvoir qui découle directement de ses capacités de cupidon. Une capacité lui permettant de ressentir ce que les mortels autour d'elle ressentent. Aujourd'hui, fort heureusement, elle arrive à occulter ces diverses émotions qui ne viennent pas d'elle-même pour les ignorer.

Télékinésie (niveau 1)
Le pouvoir de déplacer des objets par la pensée à l'aide d'un mouvement de la main. Une capacité commune dans la lignée des Warren si l'on remonte bien haut dans l'arbre généalogique familial. Il s'agit du tout premier pouvoir de sorcière qui s'est manifesté chez Prudence lorsqu'elle était encore bien jeune. Ironiquement, c'est celui qu'il maîtrise le moins. Elle ne s'y exerce plus depuis des années et peine à canaliser son pouvoir avec ses mains. Les échecs d'utilisation sont nombreux.

Prémonition (niveau 1)
Préconnaissance.
Une nouvelle capacité qui a bouleversé sa vie il y a trois mois. Héritage direct de Phoebe Halliwell, seule capacité dont elle ne peut se défaire volontairement. Un pouvoir lui permettant de percevoir l'avenir par une vision simplement en touchant un objet ou une personne. Prudence n'a aucune maîtrise de ce pouvoir.

Prudence, middle-child.
L'enfant calme.
L'enfant discret.
Prudence, un peu à part, souvent retrait.
Une ombre derrière son aînée. Une fille ennuyeuse à côté de son cadet. Les regards ne s'attardent pas sur sa silhouette. Elle n'est pas extraordinaire, Prudence, le regard bleuté camouflé par une paire de lunettes, elle a toujours fait attention à ce que l'on ne la remarque pas. Ou le moins possible. Parce qu'elle c'est ce qu'elle voudrait être, une fille ordinaire. Toute sa vie elle l'a vécue dans l'ombre des aïeuls et de sa famille. Elle n'a jamais senti en elle cette aura Halliwell qu'elle voit en chaque membre de sa famille.
Courage.
Volonté.
Détermination.
Créativité magique.
Toutes ces choses dont elle semble être dépourvue.
Ils lui donnent tous l'impression de savoir ce qu'ils font et où ils vont. Le nom est trop lourd à porter. Elle est bien trop frêle Prudence pour surtout toutes ces responsabilités que lui donne oblige sa nature. Jamais elle n'a endossé sérieusement le rôle de la petite sorcière et encore moins celui du petit cupidon. Quelques formules et incantations empreintes de sa prose littéraire pour rendre service à l'un de ses cousins et des feuilles de laurier jetées maladroitement dans le chaudron du manoir Halliwell.
Un rejet qui s'est intensifié avec la mort de ses parents.

Lorsqu'elle ferme les yeux la nuit, elle se souvient des traits de son père. La manière dont il lui lisait une histoire avant de s'endormir, la tendresse avec laquelle il la tenait dans ses bras et ce sourire rassurant qu'il affichait lorsqu'elle avait peur. Un léger rire s'échappe de ses lèvres. Jusqu'à sa mort, Prudence toujours été terrifiée à l'idée de dormir dans une pièce sombre, mais aujourd'hui cela lui semble impensable.
Ironie.
Elle commence à trop aimer le noir.
Sa mère, c'est différent, les souvenirs deviennent flous. Ils s'effacent. Il n'y a pas cette même chaleur au fond de son coeur que lorsqu'elle pense à son père. Maman était belle, forte et intelligente, tout le contraire de Prudence. Phoebe Halliwell était toujours trop occupée pour être avec sa cadette. Son frère et sa soeur réclamaient plus d'importance et Prudence quant à elle, n'a jamais supplié sa mère de lui accorder quelques minutes. C'était comme ça. Ça l'a toujours été. Elles se sont éloignées et Prudence lui en a voulu de ne pas avoir vu la souffrance gagnait peu à peu ses entrailles. A l'adolescence, la jeune Halliwell est devenue cette fille un peu coincée, enfermée dans sa chambre. A l'époque son coeur n'était animé que par cette passion presque dévorante pour littérature. Elle en fera ses études, quelques années plus tard.
Et regrettera que ses dernières paroles pour sa mère :
Tu ne m'as jamais aimé. Je te déteste.

Gamine mal dans sa peau, l'adulte n'a pas évolué.
Etudes ? Check
Appartement ? Check
Chat ? Check
Nouveau travail ? Check
Vie amoureuse ? Néant

Prudence a eu quelqu'un dans sa vie. Une personne qu'elle a aimée. Une personne à qui elle a menti sur sa véritable nature. Une personne qui lui a fait la plus belle des propositions. Une personne qui a tout découvert. Une personne qui l'a abandonné.

Encore.

Alors Prudence décide de ne plus agir, de laisser sa vie défiler. Elle écrit ses articles dans ce journal où l'on ne cesse de la comparer à sa Phoebe Halliwell.
Avec qui elle n'a rien en commun.
Elle fait des photos aussi pour un compte Instagram.
C'est tout.
Elle rentre chez elle, le soir, cuisine quelque chose à manger et commence à rédiger ses écrits devant son ordinateur avec son chat sur ses genoux. Il arrive, malencontreusement, que ses pouvoirs se manifestent où qu'elle doive en user mais elle le fait le moins possible.

Elle se fait petite, Prudence, en essayant de vivre aussi normalement que possible, mais elle porte toujours le nom de sa mère.
Halliwell.

Prudence, en vrac : sa vue étant défectueuse, elle porte souvent une paire de lunettes à monture carrée - le blond n'est pas sa couleur naturelle. Cela fait tellement années qu'elle se décolore les cheveux qu'elle en a presque oublié quelle était sa couleur originelle. - Sa couleur préférée est le marron. - Elle porte des tenues beaucoup trop strictes : cols roulés, cols Claudine, serre-tête... En vérité, elle ne fait pas particulièrement attention à son apparence. - Autrefois petite danseuse classique, elle s'est blessée un jour à la jambe et a été dans l'obligation d'arrêter ses activités. - Elle passe son temps libre à prendre des photos pour ses réseaux ou à lire des romans policiers. - Le chocolat, c'est son péché mignon. - Elle mange beaucoup trop régulièrement du beurre de cacahuète à la petite cuillère.